Une première étude longitudinale démontre que porter des aides auditives réduit la détérioration cognitive associée à la perte auditive

Toronto, ON
29 octobre 2015

Il est bien connu qu’une perte auditive non traitée peut mener à l’aggravation accélérée de problèmes d’ordre cognitif. Une étude venant tout juste d’être publiée par le Journal of the American Geriatrics Society est la première à démontrer que le fait de porter des aides auditives réduit la détérioration cognitive associée à la perte auditive. Dans le cadre de cette étude, “La perte auditive auto-déclarée: les aides auditives et le déclin cognitif chez les personnes âgées; une étude de 25 ans", 3 670 adultes de 65 ans ou plus ont été suivis sur une période de 25 ans.

La professeure Hélène Amieva, une chercheuse renommée en neuropsychologie et en épidémiologie du vieillissement à l’université de Bordeaux, en France, a dirigé l’étude, laquelle faisait partie de la cohorte des Personnes Âgées QUID (PAQUID), une cohorte visant spécifiquement l’étude du vieillissement du cerveau. Les chercheurs ont comparé la trajectoire du vieillissement cérébral chez des adultes parmi lesquels certains portaient des aides auditives et d’autres non. L’étude n’a révélé aucune différence dans les niveaux de déclin cognitif entre un groupe contrôle de personnes disant ne pas avoir de perte auditive et d’autres ayant une perte auditive et portant des aides auditives. En revanche, la perte auditive était significativement associée à des résultats de départ plus faibles au Mini-Mental State Examination (MMSE), un examen des fonctions cognitives reconnu, au cours de la période de 25 ans, indépendamment de l’âge, du genre ou du niveau de scolarité.

Les premières conclusions de l’étude ont été présentées par la Professeure Amieva lors d’une conférence professionnelle commanditée par Oticon, Inc., et à laquelle ont assisté plus de 300 professionnels de la santé auditive.

“ L’étude indique que les gens ayant une perte auditive et portant des aides auditives sont aussi sujets de connaître une détérioration cognitive liée à l’âge que ceux n’ayant pas de perte auditive,” dit Thomas Behrens, MSc, Directeur du Centre for Applied Audiology Research d’Oticon. “ Mais le vieillissement cérébral se fait de façon accélérée chez les gens ayant une perte auditive ne portant pas d’aide auditive. Cette étude est la première à prouver que les aides auditives constituent une prévention contre la détérioration cognitive accélérée liée au vieillissement. Il s’agit d’une importante motivation pour plus de 75% des gens ayant une perte auditive qui pourraient bénéficier d’aides auditives, mais qui sont réticents à prendre en main leur santé ”

Améliorer les interactions sociales et les autres activités intellectuellement stimulantes.

Plusieurs études ont démontré la corrélation entre la perte auditive et la détérioration cognitive chez les gens âgés, dont deux études de Johns Hopkins démontrant que la perte auditive est associée à un déclin cognitif et, possiblement, également à l’apparition de la démence chez les personnes âgées. La très grande majorité des scientifiques de la région ont convenu que le déclin cognitif est lié au manque d’interaction sociale des personnes âgées à cause de leur perte auditive. L’hypothèse était que si les personnes portent des aides auditives et redeviennent socialement plus actives ou en mesure d’avoir un niveau d’activités sociales approprié, alors leur risque de connaître un déclin accéléré de leurs capacités cognitives sera réduit. La nouvelle étude semble corroborer cette hypothèse.

Le lien avec la démence est plus complexe. Une des explications les plus plausibles est que la détérioration cognitive associée à la perte auditive s’ajoute à la détérioration causée par la maladie d’Alzheimer et, conséquemment, mènent plus rapidement au diagnostic de démence.

La technologie d’aide auditive “Brain First”

The potential for the findings of the PAQUID study to increase focus on hearing health care within the boarder context of health care for healthy aging is considerable. Beyond the immediate reach to the American Geriatric Society’s 6,000 geriatrics and gerontological health professionals, the study findings will influence other health care professionals charged with improving the health, independence and quality of life of people as they age.

Ces découvertes s’ajoutent à plusieurs preuves démontrant que les technologies utilisées dans les aides auditives doivent être conçues afin de minimiser l’effort intellectuel demandé lorsqu’il y a perte auditive et que l’on tente d’entendre la parole dans un environnement bruyant. Depuis près de 20 ans, les chercheurs de chez Oticon, au renommé centre de recherche Eriksholm, ont concentré leurs efforts sur la technologie BrainHearingMC, une approche traitant avec soin le signal de la parole de façon à ce que le cerveau de la personne le reçoive de la façon la plus claire et la plus précise possible – la façon dont le cerveau est le plus apte à le comprendre. En recevant plus d’information sonore, le cerveau n’a pas à travailler aussi fort afin de comprendre ce qui a été dit. Résultat : une expérience auditive plus claire et sans effort. Pour les personnes portant des aides auditives, cela signifie moins d’efforts intellectuels exigeants tout au long de la journée, de sorte qu’elles peuvent vivre plus activement au quotidien.

Oticon has developed educational and community outreach materials to support hearing care professionals in increasing awareness of the connection between hearing, hearing solutions and cognition among patients and other health care practitioners in their communities.

“La transition du son à la signification se fait dans le cerveau » explique Behrens. « Lorsque l’audition est compromise, comme lorsqu’il y a perte auditive, le signal sonore que le cerveau est habitué de traiter est différent et il est plus exigeant de combler les mots perdus. Cela explique pourquoi la perte auditive peut être si épuisante et peut prendre toute l’énergie mentale dont les gens ont besoin pour vaquer à leurs activités quotidiennes. Les personnes peuvent réagir en s’isolant socialement, parce que c’est simplement trop fatigant d’essayer de maintenir le rythme. L’isolement social ainsi que la dépression et les problèmes de santé sont depuis longtemps reconnus comme augmentant les facteurs de risque de démence et de maladie d’Alzheimer. ”

Hearing Care is Health Care™

La perte auditive est le problème de santé chronique affectant le plus de personnes âgées. Selon l’Organisation Mondiale de la Santé, le nombre de personnes ayant une perte auditive est estimé à 360 millions. L’étude PAQUID souligne l’importance de s’attaquer au problème du sous-diagnostic et du sous traitement de la perte auditive.

Plus de 75% des gens ayant une perte auditive de divers degrés ne sont pas traités. Parmi les gens traités, les délais entre le moment où ils demandent de l’aide et celui où ils reçoivent des aides auditives sont en moyenne de 7 à 10 ans.

“Cette étude devrait réveiller les gens qui pensent à faire quelque chose pour leur problème d’audition, mais qui remettent cela à plus tard. » dit Behrens. « Il n’est pas seulement question de bien entendre aujourd’hui, mais aussi des effets à long terme d’une perte auditive non traitée.”

Si vous désirez davantage d’informations au sujet de la santé auditive, de la perte auditive et de la technologie BrainHearingMC, brainhearing.com.

Information

Kelly Lebel, Au.D. Reg. CASLPO 

Docteure en Audiologie – Responsable de l’Audiologie et de la formation Oticon Canada  

Téléphone:  800.263.8700 poste 5058 

Courriel:  kle@oticon.ca 

 

Susan McGuire 

Directrice du Marketing 

Oticon Canada 

Téléphone: 800-263-8700 poste 5315